Google embauche 200 chèvres en CDD

Mai 2, 2009

chevresPour réduire les risques d’incendies, fréquents en Californie depuis quelques années, le géant de la recherche sur Internet recrute 200 caprins chargés de débroussailler les terrains entourant son siège social de Mountain View.

Sur son blog, Dan Hoffman, le directeur du parc immobilier de Google, confirme très sérieusement l’information avant de la justifier avec humour : «plutôt que des tondeuses électriques bruyantes, dévoreuses d’essence et polluantes, nous avons loué des chèvres auprès de California Grazing. Elles feront tout le boulot à notre place : songez que 200 chèvres, déployées pendant une semaine, sont capables de faire disparaître toute la broussaille et de fertiliser le sol en même temps ! »

Dan Hoffman n’a pas osé pousser la logique jusqu’à la livraison des fromages frais au self-service des employés. Le jour venu, gageons que Google s’en gargarisera.


Google en conteneurs

avril 5, 2009

Containers

Depuis longtemps, de nombreuses questions se posent sur les centres de données de Google. Il semble bien que ce mystère ait été en partie dévoilé lors de la Google I/O conference : depuis 2005 ce sont bien des conteneurs qui hébergent les centres de traitement du géant de Mountain View. Ces « simples » conteneurs, identiques à ceux qui acheminent la plupart de nos biens de consommation, peuvent engranger jusqu’à 1000 serveurs pour une consommation d’environ 250KW, soit environ 8 KW / m2. Les serveurs sont regroupés sous forme de racks eux-mêmes accrochés au plafond de ces cubes d’acier et refroidis par circuits d’eau, garantissant une température de fonctionnement inférieure à 30 degrés. Un datacenter Google type contiendrait plusieurs dizaines de ces conteneurs.


« Notre travail n’a rien à voir avec Google »

janvier 16, 2009

Changement de ton ? Peur de représailles sous forme de black listing ? Erreur ? Toujours est-il que le Dr Alex Wissner-Gross réfute l’étude qui a fait fureur sur le net ces derniers jours (voir notre article). Cette étude, mal interprétée, ne viserait aucunement Google mais les sites internet dans leur globalité. En moyenne, selon le chercheur, une visite sur un site traditionnel émettrait 20 grammes de CO2 par seconde.

Chez Google, qui comme on s’en doute n’a pas tardé à réagir à cette étude, on insiste sur les efforts menés actuellement pour réduire l’empreinte carbone des datacenters.  Pour Urs Hölzle, vice-président chez Google, une requête sur le moteur de recherche consommerait autant d’énergie que ce que le corps humain brûle en 10 secondes. Une nouvelle métaphore qui fera vite oublier cette histoire de bouilloire…


Google pas si vert ?

janvier 13, 2009

La green attitude de Google laisse perplexe les chercheurs, et fait débat. Nombreux, en effet, tentent de mesurer l’impact écologique d’une simple requête sur Google, un acte totalement anodin pratiqué quotidiennement par tous les utilisateurs Internet du monde entier. L’objectif des scientifiques est donc de connaître précisément quelle dépense énergétique et quelles émissions en CO2 découlent d’un clic de souris sur le moteur de recherche de la firme de Mountain View.

La dernière étude en date menée par le Dr Alex Wissner-Gross, de l’université de Harvard, affirme qu’une requête lancée depuis un PC consommerait pas moins de 7g de CO2. Deux requêtes, soit 14g de CO2, représenteraient la même dépense que celle engagée pour faire bouillir de l’eau dans une bouilloire électrique (on ne sait pas en revanche sur quelle quantité d’eau le postulat de calcul se base !).

De son côté, Google affirme bien entendu que ces estimations dépassent de très loin leurs propres calculs. Selon les portes paroles du moteur de recherche, une requête ne représenterait que 0,2 g de CO2, soit une consommation électrique de 0,0003 kWh.

Si ces batailles de chiffres peuvent prêter à sourire, elles révèlent néanmoins une grande tendance : les IT jouent un rôle de plus en plus important dans la dégradation du niveau de CO2. Ainsi, selon le cabinet Gartner, les nouvelles technologies seraient aujourd’hui responsables de presque 2% du volume global des émissions de CO2.